Tel ce ruisseau qui dévale les pentes parfois gelées, parfois ensoleillées, la vie sauvage suit son cours, loin du regard des hommes, entre forêts ombragées et cimes ensoleillées.


Sur les versants ensoleillés de la montagne, les bouquetins finissent leur période de rut. Parois abruptes, acrobaties spectaculaires au dessus du vide, le vertige de l'amour s'exprime...


Plus bas, les oiseaux cherchent à manger pendant cette période de froid. Touche de vie au sein de l'univers blanc, petites boules de chaleur dans le grand froid, les oiseaux nous rappel que la vie est encore là.


De l'autre côté de la vallée, la forêt reste gelée, le soleil reste caché, on ne voit que sa lumière éclairer le versant opposé.


Cacher au cœur du froid de la forêt, c'est l'attente, entre camouflage et silence... Lorsque soudain, les mésanges s'activent !


Quelque chose arrive, les oiseaux sont dérangés... Est-ce que l'ombre qui parcourt la forêt va se montrer ? Pour l'instant ce n'est que l'attente dans le givre, à l'ombre des branches...


Lorsque tout à coup, une lueur sombre se déplace au loin, puis une deuxième, et une troisième. Et tout redevient calme... Et puis, des yeux se mettent à scruter les environs, depuis les broussailles, juste là !


La bête noire s'avance, méfiante, attentive aux moindres bruits, moindres mouvements des environs.


Une crinière foncée traverse les buissons, et reste cachée, surveillée par les mésanges curieuses.


Soudain, dans le calme, l'animal s'avance dans la neige.



Les sangliers arrivent à quelques mètres, et se mettent à manger, toujours en restant en alerte et près à fuir, il ne faut plus bouger.


Non loin de là, les oiseaux eux-aussi viennent cherchés à manger pour tenir bon face au froid.






Plus haut en altitude, là où la neige ne tient pas longtemps, le seigneur des cimes domine la vallée.



Les bouquetins profitent des belles journées ensoleillées...



Nuits et jours s'enchainent, parfois chauds, parfois enneigés...





Au dessus des bouquetins, une immense silhouette est projeté le long de la paroi.


Pas loin des 3 mètres de plumage couleur ardoise façonne ses ailes, mélangé avec un ventre couleur rouille, et une têtes blanche.


Roi des airs, le gypaète barbu déploie son envergure dans son immense territoire vertigineux.






C'est ainsi que va la vie, d'un versant à l'autre, du plus profond des forêts aux cimes ensoleillées, tout n'est qu'un monde à découvrir !








Aller, aux prochaine photos !


Pour voir les autres pages du site, aller en haut à droite