Perdue dans un océan à la dérive, la vie s'accroche.
La sève et le bois s'unissent et se dressent face à la houle nuageuse.
Et l'épicéa fait face, seul, au milieu des vagues de brouillard.

Il est un monde sauvage là-haut, soumis aux forces de la nature.
Un monde chargé de mystères qui laisse place à notre imaginaire...


Je retrouve mon chalet, après plusieurs mois d'absence. Et déjà je rêve de grimper là-haut, simplement ou mes yeux regardent...
Dehors la température diminue et les nuages sont bas. A l'intérieur, le feu crépite dans le vieux poele, mais la fumée qui sort par la cheminée ne monte pas, elle retombe sur le sol.
C'est signe de basse pression, la météo ne va pas s'arranger...


Et quand l'aube se lève, tout est blanc ! De la neige est tombée, surprenant la végétation du printemps qui traine un peu et celle du début d'été.





Il est un monde de silhouettes là-haut, qui s'active sur les crêtes.
Un univers, où les sabots ont été surpris de retrouver un brin d'hiver...
Mais chaque déplacement est risqué, car la neige est lourde, et déjà des avalanches se sont déclenchées.
Alors pour ne pas s'épuiser ou dérocher, les bouquetins préfèrent simplement... se reposer.


Il est un monde de rêve vers les sommets, où l'aigle royal déploie son envergure dans l'immensité blanche.


Et la petite vie bourdonnante va au ralenti.


Car la végétation semble endormie sous le drap blanc...


Pourtant la neige fond,

et les ruisseaux se réveillent.


Qui sait ce qui se cache dans la forêt humide où la neige se retire ?



Le son des gouttes qui tombent des branches anime la forêt.
Un cri résonne, mais il se finit en vrille...
Le grand pic noir aurait-il prit le rhume avec ces jours enneigés ?

Surprise la chevrette l'écoute.


Mais après vérification, tout semble calme. Alors il est temps de faire une sieste à la lisière de la forêt, car l'humidité est moins forte que dans le mystérieux sous-bois.



Et c'est ici qu'une fleur trouve chaussure à son pied :

Le rare et magnifique sabot de vénus.



Mais la chevrette s'est retirée entre les branches.
Quelque chose l'inquiète.




Deux grandes oreilles sautillent entre les mélèzes.


Elles s'arrêtent un moment, écoutent et repartent en quelques bonds entre les buissons.
Le lièvre fait peut-être la course avec une tortue imaginaire ?


Il est temps de rêver...
Rêver d'une rencontre furtive, entre ombre et lumière,
Rêver d'un endroit où avec plaisir on se perd,
Quelque part, dans notre imaginaire...



Car il est un milieu qui s'élève là-haut, fait de pics et de sommets vertigineux dominants les nuages.
Un lieu sauvage, où dans une trouée de ciel bleu, apparait parfois le rarissime gypaète barbu.




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