ESTONIE SAUVAGE, parc national de Soomaa
Publié le dimanche 21 septembre 2008
- Wildlife, Soomaa Rhavus parc, Estonia -
Imaginez-vous, d'immenses étendues de forêt sauvage, sillonnées par des cours d'eau et de grandes tourbières.
Imaginez-vous, un lieu préservé de l'homme, où l'on entend le hurlement des loups le soir, et le hululement de la chouette de l'Oural jusqu'au petit jour...
Imaginez-vous, attendre à l'affût que la faune sauvage pointe son nez, et voir d'impressionnants nuages de moustiques arrivez !
Là, où les chevreuils nagent dans les prairies inondées...
Ici, où le travail des castors marque le paysage par endroit...
Mais il faudra attendre la tombée de la nuit pour les apercevoir dans un coin de rivière, où ils croisent parfois la loutre.
Les tourbières s'étalent dans le paysage avec leurs végétations aux couleurs magiques
Comme cette petite plante carnivore :
Il faut faire attention ou l'on marche, car on peu s'enfoncer dans la tourbière comme dans des sables mouvants, et ne pas sortir des sentiers car les traces de pas peuvent restées 300 ans !
Ces tourbières et zones humides abritent de nombreux oiseaux, certains en passage migratoire
et d'autres mythiques, comme le grand tétras, qui trouve refuge aussi dans les vielles forêts alentours...
Ces vielles forêts humides sont pleines de mystères... Ours, loups, lynx, élans, chevreuils et oiseaux se cachent dans leur immensité
(femelle grand tétras)
Le pic parcoure les vieux troncs d'arbre à la recherche de vers et insectes
Ou décortique les cônes d'épicéa qu'il va coincer dans un autre arbre
Plus bas, dans l'ombre de la grande forêt, une chevrette est aux aguets
Une buse surveille les alentours depuis sont perchoir...
Dans la clairière, un rare chevreuil noir sort un instant, avant de retourné dans les buissons
Les autres chevreuils profitent du soleil, et des bergeronnettes profitent des flaques d'eau laissées par la pluie pour se laver
Soudain, l'aigle pomarin plane au dessus de la cime des arbres avant de disparaitre
Dans l'humidité, grenouilles et libellules se plaisent bien, tout comme les papillons
Ce matin, le ciel est dégagé sur la grande clairière
Un busard est de passage au dessus des sangliers qui traversent au loin
Un chevreuil traverse le cours d'eau dans le calme du matin
Et tout à coup, un énorme ours traverse entre la clairière et la forêt de bois blanc. pas le temps de prendre des photos... Mais la rencontre reste impressionnante. Ce n'est que partie remise pour photographier un jour les grands prédateurs.
Et une chevrette ressort à côté de l'endroit où l'ours est rentré, et tout redevient calme.
A la lisière de la forêt, deux discrets coqs de gélinottes se retrouvent pour avaler quelques graviers, et se livrent combat
Tout aussi discret, vivant en solitaire dans l'immensité des forêts inondés, mais pas moins impressionnant en taille, l'élan européen se laisse difficilement apercevoir
Élan-cé, cette femelle regagne la forêt à la pointe du jour
C'est ainsi que va la vie sauvage entre chien et loup, dans des lieux encore préservés...
(papillon rare, inscrit sur la liste rouge des espèces menacées, on peut encore l'apercevoir si on à de la chance)
A bientôt pour d'autres photos sur maurienne.nature.free.fr ! Le brame du cerf commence chez nous !
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