© Guillaume COLLOMBET ~photos de nature~

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CACHE CACHE SAUVAGE, à l'aube du printemps

Publié le mardi 7 avril 2009


Après un long hiver, la nature s'éveille en discrétion...


Voyez-vous cette chevrette qui surveille les environs au cœur d'une forêt dense avant que le soleil pointe son nez ?

Et le petit lapin assis tranquillement sur son derrière dans l'angle du pré ?



Petit à petit l'obscurité se lève, et les premiers rayons de soleil viennent éclairer la vie sauvage dans son intimité.


Tout commence sur un plateau d'altitude... Le soleil arrive en premier ici, et dans le calme, quelque chose bouge.


Les chamois profitent de l'herbe tendre du printemps dans la douceur du matin.


Plus loin, l'aigle royal descend à pic un vallon ombragé où la neige persiste.





Un éterlou s'avance doucement sur la crête, dans un magnifique contre-jour du soleil levant. Instant magique et furtif, avant qu'il ne rejoigne la fraicheur de la forêt pour la journée...




Les chamois commencent à changer de pelage, tout comme les bouquetins.




Dans la splendeur des montagnes qui changent de visage de jour en jour, les bouquetins savent parfois se faire discret aussi. Cache cache au creux d'un rocher, c'est toujours un bel instant quand on croise son regard doré.






Soudain, une ombre imposante est projetée le long de la falaise au dessus des bouquetins. Le gypaète barbu survole l'immensité de son milieu de vie à la recherche de carcasses.


Et puis disparait d'un battement d'aile au dessus de la forêt. Forêt qui abrite plusieurs animaux, mais sauriez-vous les voir, comme cette biche ?


Ou ces chevreuils qui viennent manger au pied des arbres ?




Papillons et lézards sont de nouveau dehors !




Au dessus d'eux, une grande silhouette fait du surplace dans le ciel





Il s'agit du Circaète Jean-le-blanc, un grand rapace migrateur, qui vient survoler les bouquetins après son retour d'Afrique.


Les bouquetins d'ailleurs ne se soucient peu de ce qui se passe dans le ciel, pourtant un spectacle incroyable se déroule.


Il y a deux circaètes, dont le chant retentit dans le ciel.



Le lézard se gratte la tête et se demande pourquoi ces oiseaux font tout ce cirque.


Le circaète, tel un magnifique aigle blanc tacheté de noir, entre en parades nuptiales.


Le mâle légèrement plus petit que la femelle se dresse fier au milieu des airs, sifflotant son amour.



Le circaète est un oiseau qui se nourrit principalement de serpents.



Non loin de là, au frais d'une forêt qui retrouve sa verdure petit à petit, un jeune mouflon mange paisiblement.


Surveillez par la mésange charbonnière.



Et puis le soleil commence à baisser, en cette fin de journée...



Les chardonnerets profitent des pousses des arbres qui se parent de magnifiques couleurs pour le printemps.




Le soir s'installe doucement, et les lapins sortent prudemment de leurs terriers. Deux d'entre semblent boudés chacun de leur côté, faisant la tête à l'autre... Petite histoire sympa de la vie sauvage.




Voilà pour ces petites histoires... Au printemps la vie semble exploser, mais il faut être extrêmement discret et furtif pour la voir évoluer, sans qu'elle ne se sente dérangée.


Entre l'aube et le crépuscule, entre le parfum des fleurs et leurs couleurs, souvent vous êtes observés lors de vos balades, sans même soupçonner la présence de tous ces êtres vivants...


Mais quel instant magique, quand on a la chance de croiser leur regard, dans le calme d'une douce lumière.

LE PHOTOGRAPHE : Guillaume Collombet

Publié le lundi 6 avril 2009


Bonjour à tous, je vous souhaite la bienvenue sur mon site consacré à la photo de nature !

Vous êtes de plus en plus nombreux à le visiter chaque mois, merci. Voici une rapide présentation du matos utilisé, des techniques, etc...

Je m'appelle Guillaume Collombet, j'habite au cœur de la plus longue vallée des Alpes : la Maurienne. Je suis passionné depuis longtemps par la nature, les beautés qu'elle a à nous offrir. J'aime parcourir les lieux sauvages qui évoluent selon les saisons. Chaque rencontre avec la vie sauvage est unique, intense et brève en même temps.


Je m'adapte ainsi à chaque saison, car il y a chaque mois des choses remarquables à découvrir : brame du cerf, combats de bouquetins, parades de tétras-lyres, mulotage de renard, naissances, et bien d'autres...

Afin de rapporter ces instants je viens de m'équiper d'un réflex numérique : un Canon EOS 50 D avec un objectif Canon 100-400 mm stabilisé. (Les photos des billets précédents ont étés réalisées avec un bridge : un Panasonic Lumix DMC FZ 30)


Ce matériel me permet une bonne qualité d'image, une meilleure luminosité, ce qui est très important vu que je fais la plupart de mes rencontres à l'aube ou au crépuscule. La mise au point est aussi très efficace et les couleurs rendues correspondent bien aux lumières naturelles.

Voilà pour le matériel. Pour la technique, je fais soit de l'approche, soit de l'affût quand c'est possible.
Pour l'affût, je possède une tente de camouflage qui se monte en quelques secondes. Cela me permet un meilleur confort pour la prise de vue. Je m'en sert surtout pour des animaux très territoriaux, où pendant le nourrissage des oiseaux en hiver.

Mais vu que je fais beaucoup d'images en montagne, il m'est souvent impossible de faire de l'affût.

Je fais donc beaucoup d'approche, parfois dans des conditions difficiles, mais je pense que c'est ce qui fait la force des images.


N'hésitez pas à me contacter, j'aime beaucoup partager ma passion, notamment avec des expositions de photos et des conférences (pour plus de renseignement, e-mail : ccollombet@aol.com)


Voilà, j'espère que vous prendrez bien du plaisir à découvrir mes clichés et le contexte de chaque rencontre avec la faune. Car chaque photo raconte une longue histoire...

Il n'y a pas vraiment de secrets je pense pour réussir de belles images de faune sauvage, fleurs et paysages. Pour moi, le mieux c'est vraiment de s'imprégner des conditions de prises de vue, et cela ressortira dans les photos. Il faut savoir apprécier la nature dans tout ses états, sous la brume qui mange les sommets, la neige qui arrive en rafale, ou le soleil timide de l'aube, chaque ambiance est unique et magique pour les photos. Le décors à toute son importance, la météo mais aussi les montagnes, le vide, les pics rocheux, la glace ou l'ambiance impénétrable d'une forêt sombre, donnant un caractère saisissant aux images.


Aller, je peux vous dévoiler un de mes petits coins favoris. C'est le refuge de Bionnant, situé par un point rouge dans la photo juste au-dessus. Son accès est interdit pour cause de sécurité, il faut être un montagnard avertis pour y accéder. Ceci donne vraiment un caractère sauvage à cet endroit où la nature puissante à repris ses droits. Mais la nature peut s'observer partout du rebord d'une fenêtre, en passant dans votre jardin jusqu'aux cimes enneigées, il faut savoir ouvrir l'œil.

(vue depuis le refuge)


Le plus important pour moi, est de respecter la vie sauvage, car on ne peux se permettre de grands dérangements juste pour essayer de rapporter quelques souvenirs. Il faut parfois se contenter d'observer à distance, d'apprécier les choses sans vouloir à tout pris ramené une belle image.


Mais quel plaisir quand on a la chance d'observer cette vie sauvage à quelques mètres sans qu'elle soupçonne notre présence, sans qu'elle modifie son comportement et ne devienne inquiète.

Quand la nature nous dévoile ses secrets, loin du regard des hommes, on ne peut que s'émerveiller...

Merci de votre visite !